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Le projet Massy-Valenton, présenté en 2003, est abandonné !

Antonypourtous dimanche 25 juillet 2010
 Dans un courrier adressé au Maire en octobre dernier, le Directeur Régional de Réseau Ferré de France a fait part de son intention de « reconsidérer le projet Massy-Valenton ».
Il précise dans sa lettre que « suite aux observations faites sur le projet initial d’aménagement ferroviaire Massy-Valenton secteur Ouest », il va « engager des études qui conduiront à une solution maintenant les emprises ferroviaires actuelles, sans élargissement de la plateforme. »

En clair, ce projet qui nous a été présenté fin 2003 et qui consistait à construire une voie TGV supplémentaire et à réserver un emplacement pour une éventuelle future voie RATP, ce projet qui, dans ce but, élargissait de 10 mètres la plateforme ferroviaire entre la gare des Baconnets et celle de Massy-Verrières, ce qui conduisait à construire un mur de béton montant jusqu’à 8 mètres de haut le long des pavillons de la rue des Chênes, ce projet qui devait faire circuler des milliers de camions remplis de terre dans les rues de votre quartier, provoquer des nuisances de jour comme de nuit, pendant plusieurs années, ce projet est abandonné.

Il est abandonné, d’abord, grâce aux associations de riverains dont les efforts sont récompensés, et que nous félicitons pour l’engagement, l’énergie et le savoir-faire qu’elles ont déployés dans leur combat. Il est abandonné, ensuite, grâce à la ville d’Antony, qui a spécialement délégué un conseiller municipal, Wissam Nehmé, pour suivre ce dossier. Il est abandonné, enfin, grâce au Maire, Jean-Yves Sénant, qui, en tant que conseiller régional, n’a eu de cesse, depuis 6 ans, de protester contre ce projet en votant contre le budget prévoyant les travaux et en déposant de nombreux amendements visant à abandonner le projet.

L’opposition crie à l’instrumentalisation et à une tactique électoraliste du Maire ? Quoi de plus logique ! Elle vote des deux mains, depuis des années, les crédits en faveur du projet Massy-Valenton à la Région Ile-de-France, elle s’abstient ou ne prend pas part aux votes cruciaux lors des vœux présentés en conseil municipal en décembre 2007 et juillet 2008. Pire encore, elle va même jusqu’à interpeller les lobbys en faveur du projet pour tenter de remettre en cause cette décision de RFF ! Les riverains de la ligne apprécieront !

Cette chronologie retrace l’ensemble du dossier Massy-Valenton. On y constate que Jean-Yves SENANT, Maire d’Antony, n’a jamais cessé de proclamer son opposition au projet, tant à la Région Ile-de-France qu’au sein du Conseil municipal. On ne peut pas en dire autant de la gauche qui s’est montrée timide en Conseil municipal et carrément enthousiaste à la Région !

Chronologie

18 mai 2000 : signature du contrat de plan Etat – Région
7 novembre 2003 : approbation du projet par le Conseil d’administration du STIF
Février 2004 : le Conseil Municipal d’Antony vote, à l’unanimité, un vœu contre le projet de RFF (créer un lien sur le vœu)
Janvier 2005 : Jean-Yves SENANT, Maire d’Antony et conseiller régional d’Ile-de-France s’oppose au projet RFF lors du vote du budget de la région. La majorité de gauche vote en faveur des crédits.

Procès verbal – vote du budget 2005 (janvier 2005)
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9 juin – 13 juillet 2005:  Organisation par RFF d'une concertation sur le projet au cours de laquelle 3350 avis sont exprimés, refusant massivement le projet en l’état.
Juin 2005 : le Conseil Municipal d’Antony adopte, à l’unanimité, un vœu contre le projet RFF, et demande le passage en décaissement des voies sur toute la traversée d'Antony (créer un lien sur le vœu)
Janvier 2006 : Jean-Yves SENANT, Maire d’Antony et conseiller régional d’Ile-de-France s’oppose au projet RFF lors du vote du budget de la région. La majorité de gauche vote en faveur des crédits

Procès – verbal – Vote du budget 2006 (janvier 2006)




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10 Mai 2006: réunion publique organisée par RFF pour présenter le projet de suppression du passage à niveau. Les riverains marquent collectivement un refus catégorique aux propositions de RFF, qui ne prennent pas en compte le principe de l’enfouissement des voies.
Janvier 2007 : Lancement de l’étude décidée en 2006 par la Région pour examiner la faisabilité de plusieurs solutions permettant l’insertion environnementale du projet d’aménagement de la liaison Massy / Valenton sur le territoire de la commune d’Antony.        
Le cabinet d’études retenu (Egis Rail) devra étudier et chiffrer plusieurs solutions et faire ses préconisations à la Région Ile-de-France. Parmi ces solutions, devront, au minimum, figurer les trois types de scénarios suivants :
  1. amélioration des protections acoustiques latérales par construction de murs antibruit avec casquette dans la traversée d’Antony
  2. abaissement de la voie et construction de murs antibruit
  3. enfouissement total avec ou sans couverture
23 avril 2007 : Signature du Contrat de Plan Etat-Région 2007 – 2013, incluant le projet Massy-Valenton
27 juin 2007 : dans l’avis du conseil municipal sur le projet de schéma directeur de la région Ile-de-France, « la ville d’Antony s’oppose à l’aménagement prévu entre Massy et Valenton et à l’augmentation de fret ferroviaire sur cette ligne de banlieue résiduelle ». (lien vers la délib). L’opposition vote contre l’avis défavorable
6 septembre 2007 : les deux associations  des riverains de la ligne Massy-Valenton, le CDR MaVal et le CELFI sont auditionnées par le Conseil Régional IDF sur le projet de RFF.
A cette occasion, les associations rappellent leur opposition au projet et réclament l’enfouissement des voies.
25 septembre 2007 : Dans le cadre du PLU, et face aux nombreuses remarques concernant ce projet, la Commission d’enquêtes émet une réserve afind’intégrer un paragraphe relatif aux voies ferrées, notamment relatif au projet d’interconnexion Massy-Valenton, dans le rapport de présentation du PLU, afin, comme la ville le propose, « de réaffirmer l’opposition de la ville et des habitants à ce projet, du fait des risques environnementaux », avant l’approbation définitive du PLU par le Conseil Municipal.
16 novembre 2007 : le Conseil régional d’Ile-de-France approuve les Orientation Budgétaires 2008 incluant le phasage du projet Massy-Valenton : la première phase des travaux côté Orly à réaliser immédiatement, et la deuxième côté Antony, où les travaux ne seront entamés que lorsqu’un accord sera intervenu suite à l’étude d’Egis Rail.
6 décembre 2007 : le Conseil Municipal d’Antony adopte un voeu demandant au Conseil régional d’Ile-de-France « de surseoir au lancement de la première phase de l’opération tant qu’un consensus général n’aura pas été trouvé, et, par conséquent, de retirer les crédits inscrits au projet de budget ». (créer un lien sur le vœu)
8 décembre 2007 : fin de l’enquête sur le SDRIF, plus de 2200 antoniens se sont exprimés contre l’augmentation du trafic fret et TGV sur la ligne Massy - Valenton.
17 décembre 2007 : la majorité PS du Conseil régional d’île de France vote les crédits pour le démarrage des travaux côté Orly et Villeneuve-le-Roi. Jean-Yves SENANT, Maire d’Antony et conseiller régional d’Ile-de-France s’oppose lors de ce vote.

Procès verbal – vote du budget 2008 (décembre 2007)
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Février 2008 : report de l’audition de la société Egis Rail, chargée par le conseil régional île de France, de l’étude d’insertion. A ce jour, la ville d’Antony n’a pas été entendue par Egis Rail.
Mai 2008 : le Conseil municipal approuve le PLU, dans lequel la municipalité a, conformément à la réserve émise par la Commission d’enquêtes, intégré un paragraphe relatif au projet Massy-Valenton. (créer un lien sur le paragraphe). Ajout du refus de créer l’emplacement rue des chênes
12 juin 2008 : remise du rapport de la commission d’enquête sur le SDRIF (lien vers les 2 pages traitant de Massy-Valenton)
3 juillet 2008 : le Conseil municipal adopte un vœu concernant le projet Massy-Valenton. L’opposition s’abstient

10 juillet 2008 : Le Conseil Régional d'Ile-de-France adopte le protocole relatif aux modalités de réalisation de la partie Est (Villeneuve-le-Roi - Orly) de l'aménagement de la liaison ferroviaire entre Massy et Valenton
15 juillet 2008 : Courriers de Jean-Yves SENANT à l’attention de Monsieur BORLOO et Monsieur BUSSEREAU
Avril 2009 : La municipalité assiste à une réunion d'information, organisée par R.F.F., sur l'interconnexion Sud des lignes à grande vitesse en Ile-de-France. R.F.F y présente les premiers résultats des études fonctionnelles préparatoires au débat public. 
Septembre 2009 : suite à la réunion d'information d'avril 2009 relative à l'interconnexion Sud, et dans le cadre d’une série d’entretiens menés par Réseau Ferré de France avec les élus locaux pour entendre leurs remarques, la municipalité a rappellé que si Antony devait figurer sur le tracé choisi, elle exigerait l’enfouissement total des voies sur toute la traversée de la ville en évitant les zones urbanisées et l'abandon de l'actuel projet Massy Valenton."
Octobre 2009 : Le nouveau Directeur régional de Réseau Ferré de France informe Jean-Yves SENANT de son intention de « reconsidérer le projet Massy-Valenton ». Courrier du Maire + courrier de RFF





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Le Plan Local d'Urbanisme

Antonypourtous





Lors du Conseil municipal du 30 mai 2008, la ville a approuvé le Plan Local d’Urbanisme. Il s’agit d’un pas important. En effet, après de longues années de travail, de concertation, de dialogue, et grâce à une exceptionnelle mobilisation de ses habitants, Antony s’est doté d’un document exprimant le projet de la collectivité en matière de développement économique et social, d’environnement, et d’urbanisme, à long terme.

Cinq orientations stratégiques ont conduit à l’élaboration de ce document :

   1. - une urbanisation maîtrisée dans un cadre de vie de qualité
   2. - un développement raisonné des activités économiques
   3. - la poursuite d’une politique de renouvellement et de développement des équipements publics
   4. - la protection des espaces naturels et l’amélioration du cadre de vie
   5. - l’amélioration des déplacements et de l’offre en stationnement

La commission d’enquêtes a jugé le projet « réaliste, équilibré et globalement cohérent » et s’inscrivant « dans une optique de développement durable ». Cet avis, indépendant, illustre le bien fondé et la pertinence de la politique menée par la municipalité.

Le Plan local d’Urbanisme est le socle sur lequel nous nous appuyons afin d’appliquer le programme que vous avez soutenu lors de la campagne électorale. Cela dans le but de faire d’Antony une ville encore plus belle, plus dynamique et plus agréable.

Le Plan Local d’Urbanisme ainsi adopté en 2008 prolonge les grandes lignes de l’évolution que connaît Antony depuis le milieu des années 80 : la construction d’immeubles de hauteur limitée (12 mètres seulement) le long de la RD 920 et au centre-ville, et sauvegarde du secteur pavillonnaire en dehors du centre-ville, tout en lui permettant de se renouveler en s’adaptant aux normes d’aujourd’hui, et refus de la densification à outrance que veut nous imposer le Schéma Directeur qu’a voté la majorité de gauche de la Région Ile-de-France, notamment à 500 mètres autour des gares RER.

Il ne faut donc pas prendre au sérieux les campagnes de désinformation que lance périodiquement l’opposition et ses relais sur les intentions diaboliques de la municipalité pour l’urbanisme d’Antony. Ces campagnes sont les mêmes depuis 25 ans !
Si vous appréciez Antony, vous pouvez donc être rassurés : nous continuerons dans la même direction
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Le Noyer Doré

Antonypourtous
Massy-Antony. Construit au début des années 60, ce Grand Ensemble, orgueil de la construction de cette époque, a dérivé par la suite jusqu’à devenir une zone urbaine sensible, affectée par la drogue et la délinquance. Cette dérive a conduit la municipalité, dès le début des années 90, à décider de démolir le bâtiment le plus atteint, le grand L, et, par la suite, de mettre en œuvre une opération de rénovation urbaine sur l’ensemble du quartier.


En décembre 2000, la Ville a ainsi adopté le projet urbain ayant pour but de rétablir la situation et de faire du Noyer Doré un quartier comme les autres. Depuis, ce projet a été soutenu par l’État et le Département par la signature d’une Convention de rénovation urbaine en décembre 2004.

Il s’articule autour d’objectifs simples : replacer le quartier dans la ville et y réintroduire une réelle mixité, améliorer le cadre et les conditions de vie des habitants, réaffirmer une identité positive pour ce quartier, et fédérer les acteurs autour de ce projet.

Ce projet de rénovation urbaine est doublé d’une politique ambitieuse d’accompagnement social au plus près des habitants : réussite éducative, insertion professionnelle, lien social, pratiques de santé, gestion urbaine de proximité, dont l’objet est de compenser les handicaps multiples, notamment scolaires et professionnels, dont ils sont affectés.

Aujourd’hui, qu’en est-il ? Le Noyer Doré revit. Il revit après de longues années de travaux. Il a fallu 18 ans, depuis que la ville a décidé en 1991 de démolir le grand L, pour arriver à ce résultat. L’enthousiasme des habitants et la joie exubérante des enfants lors de l’ouverture du nouveau parc, le 4 juillet dernier, étaient la plus belle des récompenses pour tous ceux qui ont travaillé à la rénovation, entreprise à l’origine dans l’incrédulité et l’incompréhension.
Le Noyer Doré représente la partie antonienne du Grand Ensemble
La grande barre inhumaine et les terrains vagues ont fait place à un habitat diversifié, à des équipements modernes et à un cadre de vie agréable qui favorise la convivialité.
Ce n’est pas fini. Il reste à construire la nouvelle médiathèque, qui ouvrira ses portes à la rentrée de septembre 2010, sur la place des Baconnets flambant neuve, le futur complexe sportif près de Lionel Terray (fin 2011), et la salle de réceptions du Mont-Blanc. Dans trois ans, l’ensemble du projet sera achevé. Nous verrons alors le nouveau visage du Noyer Doré.

Il est étrange de constater que l’opposition ne partage pas cet enthousiasme de la population : elle vote systématiquement contre ces nouveaux projets. Pis, elle ne cache pas sa nostalgie en regrettant le Grand Ensemble. Le Parti communiste allant même jusqu’à qualifier cette architecture de « novateur », traduisant « une pensée pour l’avenir de l’urbanisme »…Des propos des années 80 ? Non, des propos qui datent du 19 décembre 2009 !
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Résidence Universitaire

Antonypourtous
Le 9 octobre dernier, la Communauté d’Agglomération des Haust-de-Bièvre a adopté un protocole d’accord relatif à la réhabilitation et au redéploiement de la résidence universitaire Jean Zay, à Antony.
Ce protocole, soutenu par la majorité municipale d’Antony, a curieusement provoqué une certaine agitation lors des derniers conseils municipaux et communautaires.
Aussi, face à la désinformation orchestrée par l’opposition, il est temps de dire la vérité aux Antoniens. Une vérité basée sur des faits:

• Une résidence insalubre dont l’état est jugé alarmant

Selon le rapport commandé par la Communauté d’Agglomération à SOCOTEC, un cabinet spécialisé indépendant, fin 2008, le bâtiment C est le plus atteint des locaux de la Résidence, ce qui a conduit le CROUS, l’an dernier, à limiter le nombre de ses chambres mises en location : plus de 100 chambres sont restées sans occupant, alors que, comme vous le savez, nous manquons cruellement de logements pour les étudiants.

Devant des caméras de France 3, certains ont nié les problèmes de sécurité et d’insalubrité que pose la résidence.
Ce n’est du tout l’avis des services en charge de la Sécurité Civile. Le laboratoire central de la Préfecture de Police a alerté le Préfet, il y a deux ans, sur le risque d’incendie grave, pouvant faire de nombreuses victimes, lié aux volumes importants des circulations horizontales et verticales dans les bâtiments de la Résidence et au défaut d’équipements de sécurité.

Le rapport de SOCOTEC constate, en outre, une présence d’amiante généralisée, de plomb dans les canalisations et dans les peintures et, plus particulièrement pour le bâtiment C, des fissures liées à un tassement progressif des fondations. Sans compter l’absence d’étanchéité, l’absence d’isolation thermique, l’absence de protection des installations électriques, l’absence d’accessibilité pour les handicapés ….. Tout va bien, vraiment ?

Tous les habitants de la Résidence ne sont pas de cet avis, comme en témoigne ce reportage réalisé par France 2 dans son émission «Envoyé Spécial» en mars dernier.

• Une résidence ingérable

Plus grande résidence universitaire de France et même d’Europe, son gigantisme l’a rendue ingérable. C’est pourquoi, depuis 1955, le CROUS ne le gère pas et ne sait pas comment s’y prendre. La RUA atteint aujourd’hui, les limites de l’insalubrité. Cela ne peut plus durer. Or, c’est parce que cela ne peut plus durer que la Communauté d’Agglomération des Hauts de Bièvre a voté récemment le protocole.

Pourquoi ne pas réhabiliter entièrement la résidence diront certains?

C’est effectivement la question. Et cette question renvoie à une autre : pourquoi l’Etat, ancien propriétaire de la Résidence à travers le CROUS, ne l’a t’il pas fait ? Pourquoi l’Etat, qui a construit la Résidence dans les années 50, après une longue gestation, l’a t’il si vite abandonnée ? Pourquoi, sous tous les Présidents de la République, parmi lesquels François Mitterrand , sous tous les gouvernements, parmi lesquels les gouvernements MAUROY, FABIUS, ROCARD, CRESSON, BEREGOVOY, JOSPIN, lui même pourtant ancien résident, comme son ministre en charge de l’Education Nationale, Claude ALLEGRE, personne n’a pris la décision de la réhabiliter ?
C’est François MITTERRAND lui-même qui a décidé dans les années 1980 de démolir le bâtiment B, qui était situé au bord de l’autoroute, et qui était déjà en ruine au bout de 20 ans ! Pourquoi François MITTERRAND n’a t’il pas décidé, au contraire, de le réhabiliter ?

Si vous voulez une réponse à cette question, interrogez les anciens responsables du CROUS, qui ont vécu l’expérience de la Résidence d’Antony. Ils vous répondront, comme ils l’on fait il y a quelques années lors de la rédaction d’un mémoire d’une étudiante de PARIS-I Sorbonne consacré à la Résidence Jean Zay.

Pourquoi, s’interroge l’auteur du mémoire, alors que tout avait été prévu pour faire de la Résidence Universitaire d’Antony un programme-type de logement étudiant prestigieux et innovant dans les années 50, l’opération est-elle restée une expérience isolée, rapidement assimilée à un contre-modèle et vouée à l’échec ?

La raison majeure réside, selon l’auteur, dans la trop grande ampleur donnée au projet. L’ensemble s’est avéré rapidement ingérable, tant sur le plan administratif que matériel. Les Pouvoirs Publics ont pris très tôt conscience de l’erreur qu’ils avaient commise à Antony et se sont désengagés du projet. Dès lors, la résidence a périclité.

Le rêve qu’avaient été la conception et la réalisation de la résidence a tourné au cauchemar. Le même destin, convenons-en, que les grands ensembles, rêvés par le CORBUSIER et les architectes de la charte d’Athènes, qui sont aujourd’hui des zones urbaines sensibles.

C’est pourquoi aucun décideur digne de ce nom ne souhaite réhabiliter totalement la Résidence en l’état. Ceux qui le disent, ceux qui signent des communiqués, n’en pensent pas un mot. Ils font simplement de la politique !


Quel projet pour les étudiants ?

L’Etat, par l’intermédiaire de Mme Valérie Pécresse, et le Conseil Général des Hauts-de-Seine, par son président M. Patrick Devedjian, ont signé, en septembre 2008, une convention cadre pour la création, dans les cinq prochaines années, de 3 000 logements étudiants sur le département.
L’Etat et le Département ont également convenu que toute suppression de capacité d’accueil dans le cadre des réorganisations soit compensée par une action en faveur d’une capacité d’accueil équivalente augmentée de 20%, soit une intervention sur la base de 1,2 logement pour un logement supprimé.

Par ailleurs, une analyse du logement étudiant dans les Hauts-de-Seine fait apparaître un contraste entre le Sud du département, correctement pourvu, et le Nord, faiblement pourvu. Il convient donc de réorienter la construction de logements étudiants vers le Nord du département.

A Antony, 119 logements sociaux étudiants seront livrés en septembre 2011. 60 logements sont prévus à Sceaux dans l’immédiat, 500 à terme. 275 logements sont en projet à Fontenay-aux-Roses sur le site de l’ancienne Ecole Normale Supérieure. Sur l’ensemble du territoire des Hauts-de-Seine, c’est près de 2000 logements sociaux étudiants qui sont déjà programmés ou en projet.

Une offre nouvelle, dans des bâtiments modernes, spacieux, confortables, dotés de tous les équipements d’aujourd’hui, conformes aux normes environnementales, qui dépassera en nombre celui des chambres étroites et insalubres qui seront démolies.

Le logement étudiant y gagnera donc beaucoup.

Et les étudiants qui y seront logés y seront heureux ! Et ce ne sera pas au bénéfice des promoteurs : le produit de la vente des terrains sera entièrement consacré au financement du logement étudiant, selon la convention signée par le Département avec l’Etat.


Quel avenir pour les terrains ?

A ce jour, la Communauté d’agglomération n’a pas pris de décision sur le devenir des terrains. Elle va prendre des décisions sur le devenir des bâtiments et elle se posera ensuite la question du devenir des terrains.
Si elle propose à la ville de lui céder les terrains, la ville qui pourra aménager un nouveau quartier, un quartier qui ressemblera aux autres quartiers d’Antony, un quartier vivant, avec des logements d’accession et des logements sociaux, dans la proportion que nous retenons désormais dans nos opérations d’aménagement (30%), avec des commerces de proximité, avec des équipements publics, et en particulier, avec au moins une crèche.

Nous en avons besoin ! Un quartier qui observera, bien sûr, les normes environnementales les plus ambitieuses. Un éco-quartier.

Comme vous le voyez, toute cette agitation n’est qu’une manœuvre politique menée par l’opposition et les étudiants de l’UNEF Paris. La preuve en est la présence exclusive d’étudiants venus de Paris et non de la Résidence universitaire lors des différentes manifestations. La gauche a fait de cette résidence universitaire un enjeu purement idéologique au détriment du sort des étudiants. Dommage…
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Avenue Gabriel Péri

Antonypourtous
Depuis l’ouverture de l’enquête publique sur le projet de plan d’alignement de l’avenue Gabriel Péri, une véritable campagne de désinformation est organisée à propos du devenir des pavillons du centre-ville.

La municipalité est accusée de vouloir détruire les pavillons et de menacer le patrimoine antonien. Des banderoles ont même été installées sur certains pavillons pour le dénoncer.

Il n’en est rien.

En effet, selon le droit de l’urbanisme, un plan d’alignement ne constitue pas une expropriation. Il ne peut être mis en œuvre qu’en cas d’un dépôt de permis de construire par le propriétaire de la parcelle concernée, c’est à dire, en fait, si celui-ci décide de démolir le pavillon existant pour construire un immeuble collectif. Dans ce cas, et uniquement dans ce cas, le plan d’alignement prévoit l’élargissement du trottoir de l’avenue Gabriel Péri.

Le projet de plan d’alignement qui a été soumis à l’enquête publique n’est donc pas susceptible de menacer les pavillons existants de l’avenue Gabriel Péri. Tant que les pavillons resteront en l’état, l’alignement ne sera pas mis en œuvre.

Il a pour objet, en revanche, de préserver l’avenir de la circulation publique, et, tout particulièrement, celui des circulations douces – piétons et cyclistes –, dans le cas où les propriétaires décideraient de démolir leurs pavillons et de réaliser à leur place un immeuble collectif.

La gauche antonienne est mal placée pour accuser la majorité de vouloir démolir les pavillons, alors qu’elle a approuvé à l’unanimité le projet de Schéma Directeur voté par la majorité socialiste et verte de la Région Ile-de-France qui entend nous imposer de densifier, c’est à dire de construire des immeubles dans un rayon de 500 mètres autour des gares. Avec nos six gares RER, imaginez les conséquences !

Heureusement, le gouvernement a, pour le moment, bloqué la mise en vigueur de ce projet de Schéma Directeur. Il faut espérer que cela continue.

Depuis 25 ans, notre équipe municipale a fait évoluer la ville de manière consensuelle et équilibrée. Si vous avez apprécié cette évolution, vous pouvez continuer à nous faire confiance. Vous ne serez pas déçus.
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Le Bureau

Antonypourtous vendredi 23 juillet 2010
Président : Georges DEVIC

Trésorier : Philippe MARTIN

Secrétaire : Bernard BOETTE
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Les membres

Antonypourtous

Jean-Yves SENANT, Maire d’Antony, 1er vice-président de la Communauté d’Agglomération des Hauts de Bièvre
   
Sophie DEVEDJIAN, Maire adjointe, chargée de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville ; Conseillère Communautaire
   
Jean-Yves LE BOURHIS, Maire Adjoint, chargé de l’éducation ; Conseiller Communautaire    
Véronique BERGEROL, Maire Adjointe, chargée de la jeunesse, des seniors et des relations intergénérationnelles    
Jean-Paul DOVA, Maire Adjoint, chargé du développement économique, de l’emploi et des anciens combattants    
Isabelle  ROLLAND, Maire Adjointe, chargée de la culture ; Conseillère Communautaire    
Pascal  COLIN, Maire Adjoint, chargé du pôle social ; Conseiller Communautaire    
Marie-Louise MARLET, Maire Adjointe, chargée du commerce, de l’artisanat et des jumelages ; Conseillère Communautaire    
Philippe  SERIN, Maire Adjoint, chargé de la sécurité et de la prévention ; Conseiller Communautaire     
Armelle COTTENCEAU, Maire Adjointe, chargée de l’environnement et du développement durable ; Conseillère Communautaire – quartier Lafontaine    
Philippe MARTIN, Maire Adjoint, chargé des transports, de la circulation et de la sécurité routière ; Conseiller Communautaire délégué au Paladin  - Quartier de la Croix de Berny    
Nilda ZERAH, Maire Adjointe, chargée des ressources humaines, des affaires civiles et des élections ; Conseillère Communautaire    
Jacques LEGRAND, Maire Adjoint, chargé du logement ; Conseiller Communautaire    
Colette COVI-HOUEMAVO, Maire Adjointe, chargée de l’intégration    
Claude RENAUD, Conseillère déléguée à l’enfance et à la famille ; Conseillère Communautaire    
Verena GONIN, Conseillère déléguée aux handicapés    
Danielle NGUYEN, Conseillère déléguée aux affaires funéraires et à la rénovation du cimetière    
Mireille BUGAT, Conseillère déléguée à la pauvreté et à la précarité    
Michel  FOUQUET, Conseiller délégué aux travaux ; Conseiller Communautaire     
Gérald SIMON, Conseiller délégué aux nouvelles technologies et à la e-démocratie    
Anny LEON, Conseillère déléguée à la vie associative et au bénévolat ; Conseillère Communautaire    
Gilles LE LAMER, Conseiller délégué au sport    
Christian OLLIVRY, Conseiller délégué aux solidarités actives : logement solidaire, réinsertion et lutte contre les exclusions ; Conseiller Communautaire     
Serge GUEVEL, Conseiller délégué aux actions en faveur de l’emploi    
Fatima MESSAOUDI, Conseillère déléguée à l’autonomie des seniors    
Ioannis VOULDOUKIS, Conseiller délégué à la santé, aux sciences et à l'hygiène    
Martine BOUCHET–LEMOINE, Conseillère déléguée aux animations    
Sylvie  AGUILAR, Conseillère déléguée aux relations avec les entreprises    
Pierre MEDAN, Conseiller délégué aux finances et à la gestion ; Conseiller Communautaire     
Wissam NEHME, Conseiller délégué aux nuisances environnementales    
Rosa VLASTOS, Conseillère déléguée aux animations seniors    
Kamel MOHAMMEDI,Conseiller délégué à la promotion du service civil, au développement du bénévolat et des projets humanitaires pour les jeunes    
Damien AUBINEAU, Conseiller délégué au budget – quartier des Baconnets    
Cyril ADDA-HALIMI, Conseiller délégué aux actions jeunesse – quartier Lafontaine    
Maryse LEMMET, Conseillère municipale
   
Christian FAU, membre de la liste « Antony pour tous » aux élections municipales de 2008
   
Claudine BATTU, membre de la liste « Antony pour tous » aux élections municipales de 2008
   
Philippe BERTHOLLE, membre de la liste « Antony pour tous » aux élections municipales de 2008
   
Françoise BAUJARD, membre de la liste « Antony pour tous » aux élections municipales de 2008
   
Alain ARIPA, membre de la liste « Antony pour tous » aux élections municipales de 2008
   
Jocelyne GORIN, membre de la liste « Antony pour tous » aux élections municipales de 2008
   
Jean-Pierre GELARDIN, membre de la liste « Antony pour tous » aux élections municipales de 2008
   
Martine CHAINE, membre de la liste « Antony pour tous » aux élections municipales de 2008
   
Maurice LAMY, membre de la liste « Antony pour tous » aux élections municipales de 2008

 
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