
En décembre 2000, la Ville a ainsi adopté le projet urbain ayant pour but de rétablir la situation et de faire du Noyer Doré un quartier comme les autres. Depuis, ce projet a été soutenu par l’État et le Département par la signature d’une Convention de rénovation urbaine en décembre 2004.
Il s’articule autour d’objectifs simples : replacer le quartier dans la ville et y réintroduire une réelle mixité, améliorer le cadre et les conditions de vie des habitants, réaffirmer une identité positive pour ce quartier, et fédérer les acteurs autour de ce projet.
Ce projet de rénovation urbaine est doublé d’une politique ambitieuse d’accompagnement social au plus près des habitants : réussite éducative, insertion professionnelle, lien social, pratiques de santé, gestion urbaine de proximité, dont l’objet est de compenser les handicaps multiples, notamment scolaires et professionnels, dont ils sont affectés.

Le Noyer Doré représente la partie antonienne du Grand Ensemble
La grande barre inhumaine et les terrains vagues ont fait place à un habitat diversifié, à des équipements modernes et à un cadre de vie agréable qui favorise la convivialité.
Ce n’est pas fini. Il reste à construire la nouvelle médiathèque, qui ouvrira ses portes à la rentrée de septembre 2010, sur la place des Baconnets flambant neuve, le futur complexe sportif près de Lionel Terray (fin 2011), et la salle de réceptions du Mont-Blanc. Dans trois ans, l’ensemble du projet sera achevé. Nous verrons alors le nouveau visage du Noyer Doré.
Il est étrange de constater que l’opposition ne partage pas cet enthousiasme de la population : elle vote systématiquement contre ces nouveaux projets. Pis, elle ne cache pas sa nostalgie en regrettant le Grand Ensemble. Le Parti communiste allant même jusqu’à qualifier cette architecture de « novateur », traduisant « une pensée pour l’avenir de l’urbanisme »…Des propos des années 80 ? Non, des propos qui datent du 19 décembre 2009 !
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